Il existerait un certain nombre de voitures hantées, possédées ou même maudites qui seraient plus maléfiques encore que la célèbre Christine de Stephen King. Flirtant entre réalité et légende, voici les Voitures du Diable qui aiment à tuer leurs propriétaires et se mettent en marche toutes seules.
La Voiture Maudite de François-Ferdinand d’Autriche
Au début du XXe siècle, une entreprise de construction automobile autrichienne vit le jour, la société Graf & Stift, qui devint rapidement réputée pour ses voitures de luxe. En 1914 l’archiduc d’Autriche François-Ferdinand acheta un modèle haut de gamme de la marque, une grande limousine rouge décapotable dont il comptait se servir lors du voyage en Bosnie qu’il devait effectuer avec sa femme Sophie.
Le 28 juin, l’archiduc et son épouse partirent pour Sarajevo afin d’inaugurer un nouveau musée. Après la cérémonie, ils étaient attendus à une réception organisée par le gouverneur de la ville et ils se trouvaient sur la route quand soudain, un anarchiste tenta de lancer une grenade dans leur voiture. La bombe explosa derrière eux, blessant les occupants du véhicule suivant mais ne tuant personne. Une fois la réception terminée, François-Ferdinand et Sophie décidèrent d’aller visiter un hôpital et ils approchaient d’un coin de rue quand soudain leur limousine s’arrêta au milieu de la foule, juste en face d’un café. Saisissant cette opportunité, Gavrilo Princip, un anarchiste qui faisait partie du même mouvement que le précédent, tira sur le couple, atteignant Sophie à l’abdomen et François-Ferdinand au cou. Ils moururent tous les deux avant d’arriver à l’hôpital et cet attentat fut pour beaucoup dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale.
D’une effrayante manière, en calant inexplicablement en plein milieu du trajet, la voiture était indirectement responsable de cette tragédie et ces deux morts n’étaient que les premiers d’une longue série. Le second possesseur de la voiture fut un certain Potiorek, un général autrichien qui perdit l’esprit alors qu’il conduisait la décapotable et qui passa le reste de ses jours dans un asile. La destinée des propriétaires suivants fut pire encore.
Peu de temps après, un officier de l’armée allemande se porta acquéreur de la Graf & Stift pour son plus grand malheur. Un jour, alors qu’il conduisait la limousine, deux paysans traversèrent la route juste devant lui, le poussant à faire une embardée. La voiture fonça alors dans un arbre, tuant sur le coup le militaire et fauchant les deux imprudents sur son passage, qui moururent également. L’homme qui l’acheta ensuite se suicida après l’avoir conduite, puis un certain gouverneur en devint le propriétaire, qui se retrouva impliqué dans quatre accidents successifs, dont un terrible qui lui couta un bras. L’homme se plaignait souvent de sa limousine, soutenant qu’elle était maudite, et ses propos incitèrent l’un de ses amis, un chirurgien, à lui racheter la voiture afin de lui prouver qu’elle ne l’était en rien.
Malheureusement, si le chirurgien ne croyait en ces histoires de malédiction, la voiture lui prouva cruellement son erreur, se retournant et l’écrasant mortellement sous sa masse. Un pilote de course suisse s’en enticha ensuite mais il périt de la même manière, écrasé par la sinistre limousine qui se retourna une nouvelle fois. Le propriétaire suivant n’eut même pas l’occasion de la conduire. Au moment où la Graf & Stift lui était livrée, elle avait été remorquée, brusquement elle se retrouva libérée de ses chaines et fonçant tout droit sur lui elle l’écrasa de son poids.
Un roumain s’en porta alors acquéreur, qui connut un destin tout aussi tragique. Il conduisait fièrement cinq de ses amis à un mariage dans sa nouvelle limousine quand il perdit inexplicablement le contrôle du véhicule, qui fit une chute vertigineuse. Le conducteur et ses cinq passagers périrent sur le coup, mais la voiture en réchappa. En 12 ans, la limousine de l’archiduc François-Ferdinand avait causé 13 décès, mais son règne maléfique arrivait enfin à son terme car en 1926 elle rejoignit le Musée de l’Histoire de la Guerre à Vienne, où elle est exposée depuis et où elle se tient apparemment tranquille.
La Porsche Maudite de Jean Dean
La plus célèbre des voitures maudite est probablement celle de James Dean, une Porsche 550 Spyder qu’il avait surnommée Little Bastard. L’acteur travaillait sur le film A l’Est d’Eden quand il découvrit la voiture, pour laquelle il eut un véritable coup de cœur, mais bizarrement, il fut le seul à l’aimer. Sa nouvelle petite amie, Ursula Andress refusa obstinément d’y monter, ce qui amusa particulièrement l’acteur qui vit là une sorte de rivalité féminine. Son ami George Barris, qui customisa la voiture, déclara qu’elle lui inspirait un étrange sentiment et l’acteur Alec Guinness ressentit une forte et inexplicable aversion envers elle, la qualifiant de sinistre. Profondément troublé, il lui aurait même fait cette déclaration, étrangement prophétique: » Si tu te sers de cette Porsche, tu seras mort la semaine prochaine. «
Une semaine plus tard, le 30 septembre 1955, James Dean avait prévu de participer à une course de voitures en Californie, et son mécanicien, Rolf Wutherich, l’avait convaincu de rôder la Spyder en la conduisant de Los Angeles à Salinas, où devait se dérouler la compétition. Ce jour-là, comme bien souvent, James Dean roulait beaucoup trop vite et quand une Ford apparut dans un virage juste en face de lui, il ne parvint pas à s’arrêter à temps. Le conducteur de la Ford s’en sortit sans grand dommage, mais James Dean et Rolf Wutherich ne furent pas aussi chanceux. Catapulté hors du véhicule, le mécanicien subit de nombreuses fractures et l’acteur resta coincé dans la voiture, en proie à des blessures bien plus graves, qui lui coutèrent la vie.
George Barris, l’homme qui avait décoré la voiture, parvint à récupérer l’épave pour 2500 dollars mais le jour de la livraison, la Spyder se décrocha du camion, brisant les deux jambes du mécanicien qui la déchargeait. M. Barris, qui pensait que la voiture de James Dean intéresserait forcément ses fans, fit passer une petite annonce, proposant de la vendre en pièces détachées, et deux médecins, qui aimaient eux-aussi le cinéma et les courses de voitures, se précipitèrent pour en acheter un morceau. Le Dr William Eschrich, qui avait choisi le moteur, l’installa dans le châssis d’une Lotus mais alors qu’il courrait à Ponoma, en Californie, sa voiture se renversa brusquement, le laissant paralysé à vie. Le destin du Dr McHenry, qui avait acheté la transmission, fut plus terrible encore. Lors de la même course, il percuta un arbre et mourut sur le coup après que son véhicule ait soudainement et inexplicablement calé.
Une rumeur commença alors à courir que la Porsche de James Dean était maudite et qu’un voleur qui avait eu les mains bizarrement lacérées alors qu’il tentait d’en dérober le volant. Peu impressionné par ces histoires, un fan de James Dean acheta les quatre pneus de la Porsche, mais à peine les avait-il posés sur sa voiture que les deux roues explosèrent, exactement au même moment. Le jeune homme réchappa de justesse à l’accident, qui détruisit son véhicule.
Pour une obscure raison, peut-être croyait-il en cette histoire de malédiction, George Barris décida alors d’arrêter de vendre des pièces de la Porsche et il accepta de prêter l’épave à la California Highway Patrol, afin que la voiture serve d’avertissement et témoigne des conséquences désastreuses d’une conduite imprudente. Malheureusement, quelques jours plus tard, un incendie ravagea le garage, détruisant tous les véhicules qui y étaient stockés à l’exception de la Spyder de James Dean, qui fut étrangement épargnée par les flammes. Peu de temps après, comme l’épave était tractée pour être exposée devant une école secondaire, elle se détacha de la dépanneuse, causant un accident mortel. Quelques temps plus tard, le 30 septembre, pour l’anniversaire de la mort de James Dean, la voiture était suspendue dans les airs à des fins esthétiques quand trois boulons se brisèrent, relâchant la voiture qui tomba sur un adolescent de quinze ans, lui broyant les jambes. Traumatisé, le jeune homme rapporta que la Spyder avait bondi vers l’avant et qu’elle avait volontairement foncé sur lui.
Après cet accident, comme la voiture devait être déplacée à Salinas, George Barkuis, qui était mécanicien, vint la chercher pour la transporter sur son camion plateau. Malheureusement, alors qu’il se trouvait sur la route, il se retrouva impliqué dans un accident et éjecté de son véhicule. L’homme se releva en titubant et il s’approchait de son camion quand soudain la Spyder bascula de sa remorque, le tuant instantanément.
Les journaux s’emparèrent alors de l’histoire, se demandant si la voiture n’était pas hantée par James Dean ou si elle n’était pas maudite, comme le suggéraient certains. Peu de temps avant sa mort, l’acteur avait eu une brève aventure avec Maila Nurmi, une actrice de film d’horreur à petit budget qui était membre d’une église sataniste. Quand des rumeurs sur leur relation avaient commencé à courir, James Dean, qui souhaitait préserver sa réputation, avait farouchement démenti toute relation dans la presse et profondément blessée, l’actrice avait publiquement lancé une malédiction contre lui lors d’un tournage, maudissant également sa voiture et tous les jeunes acteurs qui tournaient avec lui. L’incident avait alors amusé tout le monde, mais dans les années qui suivirent toutes les personnes concernées périrent de mort violente.
Certains, qui ne croyaient pas en toutes ces histoires de malédiction ou de hantise, accusèrent George Barris d’avoir inventé quelques uns des accidents pour donner plus de valeur à la voiture, sans jamais parvenir le prouver. Des groupes religieux, qui voyaient en la Spyder un objet maléfique, demandèrent à ce qu’elle soit détruite et son propriétaire, apparemment lassé de toutes ces histoires, décida de l’envoyer en Californie pour une retraite définitive. La voiture fut alors chargée dans un wagon en partance pour la Floride, dont la porte fut scellée. Lorsque le train arriva à lors Angeles, le sceau sur la porte du wagon était toujours intact… mais la Porsche avait disparu. Malgré tous les efforts des enquêteurs, la voiture de James Dean ne fut jamais retrouvée et certains affirmèrent qu’elle était retournée en enfer, d’où elle était venue.
La Mercedes de Dinajpur
M. Zamindar habitait Dinajpur, au Bangladesh, et il s’était acheté une Mercedes-Benz qu’il aimait plus que tout au monde. Il y était tellement attaché qu’il refusait de la laisser entre les mains de son chauffeur, préférant la conduire lui-même. Cinq ans plus tard, l’homme perdit la vie dans un accident alors qu’il se trouvait au volant de sa Mercedes bien-aimée et comme il n’avait pas de descendance, son neveu hérita de la voiture.
Malheureusement, le premier jour où il la conduisit, il mourut d’une crise cardiaque et la voiture resta à l’abandon pendant un certain nombres d’années. En 1979, un membre de sa famille récupéra la Mercedes, il s’en servit pendant deux ans sans que rien de fâcheux ne se produise, mais lorsqu’il voulut embaucher un chauffeur, alors les ennuis commencèrent. Chaque fois que le chauffeur tentait de démarrer la voiture il recevait une secousse électrique mais quand son propriétaire essayait, rien ne se passait. De ce fait, l’homme continua à conduire sa Mercedes lui-même mais une nuit, il eut un accident qui lui couta la vie, exactement à l’endroit où M. Zamindar était mort quelques années plus tôt. Plus personne n’osa jamais essayer de conduire la voiture par la suite.
Un membre de sa famille, qui affirmait avoir vu le moteur démarrer tout seul alors que le réservoir était vide, déclarait: » Cette voiture est hantée. Chaque fois que des bâches sont tirées sur elle, elles sont retrouvées déchirées en lambeaux. «
La Voiture Fantomatique de Surrey
Le décembre 2002, à Surrey, en Angleterre, la police reçut plusieurs appels de témoins qui affirmèrent avoir vu les phares d’une voiture quitter l’autoroute A3. Les secours se précipitèrent à l’endroit indiqué et fouillant la zone ils découvrirent une Astra dans un fossé, partiellement dissimulée dans les sous-bois.
Quand les policiers s’approchèrent de la voiture, ils s’aperçurent avec effroi qu’un corps humain en décomposition se trouvait à l’intérieur, et qu’il y était depuis environs cinq mois. Certains en conclurent alors que l’âme de l’infortuné automobiliste avait cherché à attirer l’attention en faisant briller les lumières de phares fantomatiques et en les faisant plonger dans le ravin, juste à l’endroit où il était mort.
La Golden Eagle Maléfique
Surnommée la voiture la plus maléfique de l’Amérique, cette Dodge Golden Eagle de 1964 avait commencé sa carrière dans la police. Selon la légende, les trois policiers qui se servirent de ce véhicule de patrouille durant leur service finirent par massacrer leurs propres familles avant de se suicider. Au bout de quelques années, la voiture fut vendue, mais sa triste carrière était loin d’être terminée car ses propriétaires successifs, personne ne la gardait bien longtemps, rapportèrent toutes sortes de phénomènes étranges et inexplicables, affirmant que parfois le moteur calait sans raison, que le volant se bloquait, que les freins ne répondaient plus, que les portières s’ouvraient d’elles-mêmes alors qu’ils conduisaient etc…
Au cours des années 1980 et 1990, plusieurs petits voleurs tentèrent de la dérober, qui connurent tous un destin des plus horribles. La foudre s’abattit sur certains, d’autres périrent dans de terribles accidents et l’un d’entre eux se retrouva même décapité par un camion. L’influence de la Golden Eagle semblait dépasser ses limites physiques car un jour, deux enfants qui se trouvaient à proximité se retrouvèrent heurtés si violemment par un véhicule que leurs corps s’envolèrent dans les airs pour venir atterrir sur le capot de la Dodge.
Au fil des années, la sinistre réputation de la voiture continua à grandir et en 2010, les membres d’une certaine église locale en vinrent à la conclusion que la vieille Dodge était possédée par un démon. Afin de l’empêcher de nuire, les fidèles décidèrent de démonter la voiture et d’en disséminer les pièces dans des endroits reculés. Peu de temps après, Wendy Allen, la propriétaire du véhicule, chercha ces fameux morceaux et elle en récupéra suffisamment pour pouvoir reconstruire la Golden Eagle. Certains, qui croient toujours la Dodge possédée par le mal, accusent la femme d’utiliser la voiture à des fins maléfiques. Selon la principale intéressée:
» Je dis que c’est juste une voiture qui est transmise dans ma famille depuis des années. Les gens se fixent trop sur les choses qui sont arrivées à certains. Parce que regardez moi, ma famille, mes amis, nous allons bien n’est-ce pas? Si la voiture voulait obstinément tuer tout le monde, bien, pourquoi tout le monde n’est-il pas mort? «
Le Mystère de la Mégane
Un matin de 2004, en Afrique du Sud, les membres d’une famille du Cap se retrouvèrent brusquement réveillés par un fracas épouvantable dans leur cour. Se précipitant à l’extérieur, ils découvrirent que leur voiture, une Renault Mégane, sautillait vers l’arrière, brisant les arbustes et les clôtures qui se trouvaient sur son chemin. Pensant que des voleurs tentaient de dérober la voiture, ils tentèrent de regarder à travers ses vitres sans y parvenir puis brusquement, la Mégane s’arrêta de bouger et ils purent l’approcher. D’une étrange manière, personne ne se trouvait dans le véhicule. Ses portières étaient fermées à clef, les serrures n’avaient pas été forcées, le frein à main était toujours serré et plus surprenant encore, la clef ne se trouvait pas sur le contact.
Troublés, ils décidèrent d’appeler la police et peu de temps après deux agents se présentèrent qui écoutèrent, perplexes, l’histoire de la voiture qui bougeait toute seule. Les policiers se demandaient s’ils n’étaient pas victimes d’une plaisanterie stupide quand soudain la voiture sembla prendre vie et accélérant brusquement, elle bondit en bas de la colline et percuta un arbre. Neuf personnes, dont deux policiers et plusieurs journalistes furent témoins de ce prodige.
Le coordinateur technique de Renault au Cap, particulièrement méfiant, suggéra tout d’abord que les témoins se trouvaient en état d’ébriété, puis la société blâma tardivement un câble de démarrage rouillé pour expliquer le comportement étrange de la voiture, affirmant qu’il avait pu provoquer un court-circuit. Cependant, jamais compagnie ne put expliquer la monter en régime du moteur, comme si quelqu’un, ou quelque chose, avait appuyé sur la pédale d’accélérateur.
La Légende de la Volga Noire
Au cours des années 1960-1970 une grosse limousine noire de la marque Volga errait en Union Soviétique, s’aventurant parfois en Pologne ou en Mongolie et terrorisant les populations partout où elle passait. Selon les descriptions des témoins, la voiture possédait des jantes blanches, des vitres teintées, des rideaux, des cornes sur ses rétroviseurs, elle pouvait accélérer d’une manière tout à fait inhabituelle et elle était à l’épreuve des balles. Semblant surgir de nulle part, la sinistre Volga fonçait directement sur certaines personnes, principalement sur des enfants, pour les enlever. Quiconque tenter de s’opposer à cette tentative ou s’approchait trop près du véhicule pour regarder à l’intérieur était foudroyé sur place ou mourait dans les vingt-quatre heures après la rencontre.
Personne ne vit jamais qui conduisait La Volga mais les plus folles rumeurs couraient, qui accusaient des prêtres, des juifs, des vampires, des satanistes et même le Diable en personne. Certains pensaient que les organes des victimes étaient revendus au marché noir, mais d’autres soulignaient la rareté des Volga, qui étaient extrêmement chères, sous-entendant que le gouvernement n’était peut-être pas étranger à tous ces enlèvements.
Cette histoire pourrait sembler une légende urbaine cependant, dans les années 1960, en Ukraine, la mystérieuse Volga noire se serait approchée de deux jeunes filles, puis les portes se seraient ouvertes et les deux promeneuses auraient été » comme aspirées par la voiture. » Le témoin, un homme d’âge moyen, se serait précipité à leur secours mais en ouvrant la porte du côté passager il se serait aperçu que personne ne se trouvait au volant et que la voiture était vide. A ce moment-là, l’homme aurait été aveuglé par un flash lumineux, et il se serait réveillé vingt-quatre heures plus tard, en proie à un terrible mal de tête. Vers la fin des années 1970, l’idée se répandit que la Volga noire transportait les fameux Men in Black puis les histoires commencèrent à se raréfier et personne ne sut jamais si elles étaient vraies.
L’Appel de la Berline Rouge
Vers le milieu du mois de mars 2015, à 22h30, Lynn Groesbeck revenait de la maison de ses parents et elle retournait chez elle avec sa fille Lily, âgée de 18 mois, quand soudain elle perdit le contrôle de son véhicule qui percuta la barrière de sécurité et plongea dans la rivière Spanish Fork, dans l’Utah. Le lendemain, à 12h30, un pêcheur découvrit la berline accidentée et il s’empressa de prévenir les secours. Peu de temps après, trois officiers de police et deux pompiers arrivèrent sur les lieux mais alors qu’ils regardaient la voiture, qui s’était retournée et gisait sur le toit dans la rivière, soudain la voix suppliante d’une femme s’en échappa: » Aidez-moi! Nous sommes ici! «
Réalisant soudainement que des survivants se trouvaient dans la berline, les cinq hommes se précipitèrent dans l’eau glacée mais à leur grande surprise, ils s’aperçurent que la conductrice avait perdu la vie depuis longtemps déjà. Sur le siège arrière, côté passager, sa fille Lily gisait inconsciente, sauvée par sa ceinture de sécurité qui la maintenait suspendue au-dessus de l’eau. L’autopsie permit de déterminer que Lynn Groesbeck avait été tuée lors de l’accident, et qu’elle était morte sur le coup. Les cinq sauveteurs, persuadés d’avoir entendu sa voix, en déduisirent que son esprit était revenu pour sauver son enfant et ils furent profondément ébranlés par cette expérience. Selon Tyler Beddoes, l’un des policiers:
» Pendant deux nuits je suis resté éveillé à essayer de comprendre exactement ce que cette voix pouvait être. Tout ce que je sais c’est qu’elle était là, et que nous l’avons tous entendue. Elle était une motivation supplémentaire. «
Cette histoire récente, qui rappelle de manière surprenante celle de Christene Skubish et de son fils, a été rapportée dans de nombreux journaux télévisés qui ont diffusé le mystérieux appel au secours enregistré par les secouristes lors de leur intervention.