Le Miracle Annabel Beam

En 2011, au Texas, après avoir chuté dans un arbre creux qui se trouvait sur la propriété familiale, Annabel Beam, une petite fille de 9 ans, affirma être montée au Paradis et y avoir rencontré Jésus. D’une incroyable manière, la maladie incurable dont elle souffrait depuis des années avait disparu.

Annabel Beam avait commencé à avoir des problèmes de ventre alors qu’elle était âgée d’environ quatre ans. L’année suivante, ses intestins s’étaient complètement obstrués, l’obligeant à subir une chirurgie abdominale complète. Neuf jours plus tard, le même problème s’était répété, et elle avait failli en mourir. Après trois semaines d’hospitalisation, ses parents avaient pu la ramener chez elle. Ils avaient consulté un spécialiste de Boston, lequel lui avait prescrit une dizaine de médicaments. Ils la soulageaient un peu, sans plus. La douleur allait et venait, mais elle était chronique et la fillette le vivait très mal. Elle passait tout son temps libre allongée sur le canapé avec un coussin chauffant sur le ventre. Elle souffrait tellement que parfois, quand elle allait à l’école, elle était obligée d’en emporter un aussi. La situation était difficile, mais ses parents, Christy et Kevin, ne perdaient pas espoir. Ils étaient très croyants, tout comme leurs trois filles, et ils pensaient que Dieu avait « des plans pour Annabel. »

En 2011, quand ils l’amenèrent à Boston pour se faire hospitaliser une nouvelle fois, Annabel avait perdu tout espoir d’une vie meilleure, et elle fit part de ses sentiments à sa mère:  » Maman, je veux mourir. Je veux aller au ciel, et vivre avec Jésus, où il n’y a plus de douleur.  » La fillette avait neuf ans à peine, et elle avait déjà envie d’en finir. Ses paroles terrifièrent sa mère, qui lui expliqua qu’elle ne pouvait pas faire cela car elle en serait dévastée. La petite fille, qui avait apparemment pensé à tout, la rassura, expliquant qu’elle pourrait l’accompagner en se tuant elle aussi et que son père prendrait soin de ses sœurs. Cette année-là avait été particulièrement pénible pour Annabel, qui avait du être hospitalisée à plusieurs reprises, pour un total de 60 jours, et dont le désespoir avait semblé s’accentuer un peu plus à chaque fois.

Un jour de décembre, peu après qu’elle soit rentrée de l’hôpital, Annabel était allongée sur le canapé, un coussin chauffant sur le ventre, quand sa sœur Abigail lui demanda, insistante:  » Allez Anna, viens jouer avec nous, s’il te plait, s’il te plait, s’il te plait, on grimpe aux arbres! « 
Annabel alla voir sa mère, qui faisait la lessive, et elle lui dit qu’elle allait essayer de jouer. Inquiète, Christy lui demanda si elle se pensait à la hauteur, et la fillette lui rassura, lui affirmant que si jamais elle ne sentait pas bien, alors elle reviendrait. Quelques instants plus tard, Abby courut voir sa mère et elle lui dit, visiblement paniquée:  » Annabel est tombée dans un arbre, tu dois venir maintenant!  » Christy s’empressa de mettre ses chaussures pendant que sa fille tirait fébrilement sur son bras pour l’inciter à la suivre. Elle s’imaginait qu’Annabel avait du grimper trop haut pour elle, et qu’en tombant, elle s’était coincée entre les branches. Sa fille était si faible, si malade, que jamais elle n’aurait pensé qu’une chose aussi effroyable puisse être arrivé.

Annabel (au centre) avec ses sœurs et le peuplier

Quand elles arrivèrent devant l’arbre en question, Adelynn, la fille cadette de Christy, était en train de creuser un gros trou dans le tronc avec un morceau de métal. Sa mère lui demanda ce qu’elle faisait, et la fillette lui répondit:  » Je sors Annabel de là. Elle ne peut pas respirer, elle a besoin d’air.  » Christy chercha alors sa fille des yeux, regardant sur le terrain et à travers les branches, sans parvenir à la trouver. Puis brusquement, le temps sembla se figer, et ses deux filles crièrent à l’unisson, pointant du doigt le bas du gros peuplier qui se trouvait sur la propriété :  » Elle est dans l’arbre!  » Tirant sa mère par le bras, Abby l’amena de l’autre côté de l’arbre et désignant un trou, à 9 mètres de haut, elle déclara:  » Elle est allée dans ce trou et elle est tombée. Elle est dans l’arbre.  » Incrédule, Christy pensa qu’il était impossible que sa fille soit tombée en tout en bas du peuplier, et elle se dit qu’elle devait être coincée quelque part, à l’intérieur.

Kevin, son mari, travaillait à quelque minute de là, aussi la jeune femme décida-t-elle de l’appeler pour le prévenir de ce qui venait de se produire et aussitôt, il se mit en chemin. Tout comme sa femme, il était persuadé qu’Annabel ne pouvait pas être tombée en bas de l’arbre, car il n’était pas creux. Loin d’être mort, il avait fleuri l’année précédente, et à chaque printemps avant elle.

Kevin prit une échelle de 7 mètres et il grimpa dessus, mais quand il éclaira le passage avec sa lampe de poche, il sentit son estomac se serrer. Annabel gisait inerte tout en bas de l’arbre, le bras étrangement tordu, et elle ne ne réagissait à rien. Il laissa tomber la corde et le grappin qu’il avait amenés avec lui, et se tournant vers sa femme il lui dit d’une voix blanche:  » Appelle le 911 « . Christy comprit alors que la situation était vraiment grave. Pendant qu’elle prévenait les secours, elle entendit son mari crier  » Anna, s’il te plait répond! S’il te plait, répond-moi! Lève le bras, regarde-moi!  »  et elle comprit qu’il avait peur, car cette façon d’agir ne lui ressemblait en rien.

Peu de temps après, les pompiers se présentèrent, mais il leur fallut un moment avant de comprendre la situation. Comme Annabel ne leur répondait pas et qu’elle semblait inconsciente depuis un certain temps, ils tentèrent de faire glisser un homme dans le trou, mais l’entreprise s’avéra impossible. Ils songèrent alors à couper l’arbre, mais il était si vieux qu’il risquait de s’effondrer et d’écraser la fillette. Puis brusquement, Annabel revint à elle et elle commença à répondre en retour. A ce moment-là, ils firent descendre une corde, et elle suivit leurs instructions. Ils remarquèrent avec étonnement qu’elle était étrangement calme, presque sereine. Elle ne pleurait pas, ne demandait pas sa mère, et elle faisait exactement ce qu’ils lui disaient de faire. Annabel fut d’une grande aide dans son propre sauvetage, qui dura trois heures. Les pompiers, qui n’avaient jamais vu personne tomber de 9 mètres sans souffrir de fractures ou de paralysie, conseillèrent à ses parents de se préparer au pire.

A l’hôpital, les médecins firent passer toutes sortes d’analyses et de radiographies à Annabel puis, constatant qu’elle n’avait rien de plus qu’une légère commotion cérébrale, l’un d’eux s’approcha de ses parents et leur dit  » Jésus était avec cette petite fille dans l’arbre « .  Ils proposèrent néanmoins de la garder pour la nuit, afin de s’assurer qu’aucune lésion interne ne leur avait échappé, et ses parents acceptèrent. Pour eux, cette situation n’était pas nouvelle, leur fille fréquentait les hôpitaux depuis son plus jeune âge mais ils craignaient que la chute n’ait aggravé ses troubles. Tard dans la nuit, Christy retourna chez elle afin de rassembler toutes les affaires dont Annabel aurait besoin si elle restait à l’hôpital mais le lendemain matin, quand elle retourna voir sa fille, elle la retrouva assise sur le lit, discutant et riant avec son père. Kevin lui dit alors:  » Nous partons. Elle va bien, et le dernier endroit où elle doit être, c’est dans un hôpital. « 

Comme Annabel avait parlé de son envie de mourir, ses parents pensaient qu’elle avait besoin d’être entourée, aussi décidèrent-ils de partir en vacances à Corpus Cristi, où elle avait de la famille et des amis. Alors qu’ils roulaient sur la route, silencieux, soudain Annabel se tourna vers sa mère et lui dit:  » Maman, je suis allée au ciel quand j’étais dans cet arbre.  » Stupéfaite, Christy ne sut que répondre, mais la fillette continua son histoire.  » Je me suis assise sur les genoux de Jésus et il m’a dit que ça n’était pas mon heure.  » Elle partagea ainsi tout ce qu’elle avait vécu, expliquant que Jésus lui avait parlé et qu’il l’avait prévenue:  » Annabel, les pompiers vont te sortir, et quand ils ne feront, tu n’auras rien de mal en toi. « 

A ce moment-là, la fillette, qui n’avait plus mal au vendre et qui ne s’était jamais senti aussi bien, avait  supplié Jésus de la laisser rester au Ciel, mais ce dernier avait refusé:  » Je sais que tu le veux, Annabel, mais j’ai des plans pour toi sur la terre que tu ne peux pas accomplir au Paradis. Je vais envoyer mon ange gardien pour te protéger. Il va éclairer l’arbre pour toi et rester avec toi.  » L’ange était alors apparu, qui ressemblait à une petite fée, et Dieu avait dit à Annabelle:  » Je vais te laisser maintenant, tout va bien se passer.  »  A ce moment-là, la fillette avait commencé revenir à elle, et elle avait entendu les pompiers. Christy lui demanda si elle avait discuté avec l’ange, mais Annabel lui répondit que non, qu’ils s’étaient juste  » assis ensemble dans la paix. « 
Alors sa mère comprit brusquement:  » C’est pour ça que tu étais si calme?  » Et la fillette lui répondit:  » Oui, je savais déjà que les pompiers allaient me sortir de là parce que Dieu me l’avait dit, et j’avais mon ange gardien avec moi, alors pourquoi aurais-je du paniquer?  » Les pompiers avaient eux aussi remarqué cet étrange calme, soulignant que dans tous les sauvetages qu’ils avaient effectués, les enfants étaient toujours hystériques. Mais pas Annabel.

La fillette expliqua également que les portes du paradis étaient en or, et qu’elle y avait aperçu Mimi, sa grand-mère, qui était morte en 2010 suite à une intervention chirurgicale. Quand sa mère lui demanda à quoi Jésus ressemblait, elle le décrivit ainsi:  » Il avait une belle robe blanche, la peau sombre et une grande barbe. Un peu comme le Père Noël, mais pas vraiment. « 

Peu de temps après, ses parents remarquèrent qu’elle jouait plus souvent, qu’elle était heureuse et qu’elle ne parlait plus de mourir. Elle ne s’allongeait plus sur le canapé avec son coussin chauffant sur le ventre, et elle ne demandait plus de médicaments contre la douleur. Comme son corps semblait fonctionner normalement, alors ils commencèrent à la sevrer de ses médicaments, et bientôt elle put arrêter tous ses traitements. Lors de sa visite chez le spécialiste, il déclara, après l’avoir auscultée:  » Elle est asymptomatique, elle ne prend plus de médicaments, elle n’a plus besoin de mon aide, elle est libérée.  » Les différents médecins qu’ils consultèrent ne pouvaient pas l’expliquer, mais ils étaient tous d’accords pour dire qu’elle était en bonne santé et qu’elle n’avait plus aucun de ses anciens troubles.

La Famille Beam devant l’Arbre Creux

Si Kevin est sur que sa fille croit vraiment ce qu’elle dit et si les les radios et les dossiers médicaux confirment que quelque chose est arrivé à son corps alors qu’elle se trouvait dans l’arbre, il avoue ne pas pouvoir s’expliquer sa guérison. A ceux qui critiquent son histoire ou qui remettent en question son authenticité, Annabel répond:  » Je ne dis rien à ceux qui critiquent et ne croient pas. Ce que je dis c’est que c’est mon histoire, et qu’elle est réelle. Je suis la preuve d’un miracle vivant. Je ne vais pas vous l’enfoncer au fond de votre gorge, mais si vous l’admettez, ça peut changer votre vie, ça peut vous aider à avoir une relation avec Jésus si vous n’en avez pas, et ça peut renforcer votre relation avec Lui, si vous le permettez. Si vous n’y croyez pas ça ne me gêne pas, mais c’est mon histoire. « 

Christy Beam a écrit un livre sur l’expérience d’Annabel, Miracles From Heaven, qui devrait donner un film en 2016.

Source: GospelHerald et DailyMail.

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