Bonjour,
Voici l’histoire d’un appartement hanté que je suis allé nettoyer. C’est un ancien policier qui habitait là. Je vous avais écrit en septembre 2017 l’histoire de l’endroit où j’avais vécu. Je l’avais appelée : Histoire du Domaine. Mindsahdow l’a retravaillée pour les Européens, voici le lien : https://www.mindshadow.fr/histoire-domaine/
C’est le récit d’un vrai policier qui a vécu de nombreuses années et qui a fini ces jours dans cet appartement. Son logis était dans un piteux état d’insalubrité. Beaucoup de mégots de cigarettes par terre, des médocs partout, et d’autres trucs qui traînaient.
Ces appartements sont à loyer modéré. Lors du décès du policier en question, j’ignore encore aujourd’hui son nom, j’ai dû faire le ménage suite à sa mort. L’homme pour qui je travaillais m’avait dit : « Tu vas avoir ton premier cas de décès. » J’étais nerveux et je me disais que je ne savais pas à quoi m’attendre car je ne savais pas les dégâts et surtout, l’état du logement. J’avais entendu dire qu’il y avait du sang partout, mais au final, une simple petite flaque de sang de la grosseur d’un petit cendrier. Il a fallu tout nettoyer quand les ambulanciers sont partis, et je vous épargne les détails car cœur sensible s’abstenir.
Lors du nettoyage, nous sentions une forte tension, comme si nous n’étions pas les bienvenus. La seule place où on se sentait réellement mal, c’était sa chambre à coucher (vu qu’il y est décédé). Les voisins nous regardaient et on se demandait qui était le policier et pourquoi la tension étais si forte. Le voisinage nous disait courageux de nettoyer le bordel qui lui servait de foyer. Au bout d’un certain temps, nous avons été dîner, et je suis allé à ma voiture. L’une des voisines m’a arrêté, et elle m’a expliqué que peu de personnes avaient été capables d’entrer dans ce logement quand il était en vie. Tout le monde le trouvait agressif, et de ce qu’elle m’a raconté, c’était supposément à cause d’une dispute violente.
Au cours de la même semaine, j’ai demandé au concierge de l’immeuble comment cet homme était mort, et il m’a dit de cause naturelle. Le cœur n’a pas tenu et en tombant, sa tête s’est fendue. Dans l’appartement, nous sentions une légère tension quand nous étions dans le salon ou la cuisine mais en arrivant dans la chambre à coucher, j’ai compris que son esprit y était resté. On se disait, soit il est fâché d’être mort, soit il ne le sait pas, soit il ne voulait pas mourir. Toutes les possibilités sont là.
La semaine suivante, l’une des personnes avec qui je travaillais m’a demandé de quitter l’immeuble, mais en passant par la porte d’entrée. Nous sortions en général par la porte du patio, sauf le dernier pour tout fermer. J’ai senti ces mains sur mes omoplates me pousser littéralement dans le couloir, jusqu’à la porte de sortie. Personne n’a jamais su la véritable histoire jusqu’à ce que je reprenne contact avec l’un de mes oncles que j’avais perdu de vue. Je suis retourné chez mon oncle quand j’ai été capable de marcher de nouveau, en milieu d’année 2017. À la fin de l’année de 2015, j’étais tombé très malade et mon oncle était venu de me voir lors de mon hospitalisation, qui avait duré 6 mois, et je lui avais compté cette histoire. Il m’avait regardé, extrêmement surpris, et m’avait dit : « Il était l’un de mes voisins, et ma copine (avec qui il toujours) promenait son chien (un bichon maltais miniature). » Un an plus tard, soit fin 2016, il m’a raconté que cet homme avait eu une dispute violente avec l’un de ces fils. Son fils l’avait appelé la veille pour lui demander pardon, il voulait revoir son père, mais quand il est arrivé, les ambulanciers partaient avec le corps.
Je ne suis jamais retourné à ce logement car j’ai eu beaucoup de rééducation à faire de 2016 à 2017. Quand j’en aurais l’occasion, je retournerai chez la copine de mon oncle pour voir si cette tension est toujours là.
Mathieu.
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